Month: January 2017

The Future (for) Climate Refugees: NGOs, Security, and the Politics of Containment

by David Meinen

 

First, a quick caveat for the uninitiated – there is no such thing, officially, as a ‘climate refugee.’ While a relatively new phrase, especially in the wake of recent ecological disasters, the idea that climate change would induce a new kind of conflict and migration in the global South has been gaining momentum since the mid-1980s (see El-Hinnawi, 1985). This narrative became firmly integrated into the collective conscience of UNEP and the UNSC in 2007 (Penny, 2007; Hartmann, 2010), followed quickly by Canadian policy-makers and development practitioners (see DND, 2010; Becklumb, 2013). Since then, the relationship between environmental changes, refugees, humanitarianism, and security has materialized in the notion of ‘climate security.’ This notion perpetuates a crisis narrative of politically unstable Third World peoples – colloquially referred to as climate refugees/migrants – fleeing their uninhabitable homelands and (inconspicuously) posing a threat to international security. The speculative nature of this notion brings the climate refugee into being only through “future conditional knowledge practices” (Gemenne & Baldwin, 2013, p. 267); thus, while there is a notable lack of empirical evidence on the phenomenon of climate security (Kothari, 2014), as the debate becomes further enmired in expressions of insecurity, the more the supposed climate refugee is cast as “something to fear and/or control” (Farbotko, 2010, p. 53).

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CfP: Appel à contribution – Les acteurs religieux africains à l’ère du numérique

Appel à contribution – Les acteurs religieux africains à l’ère du numérique

 
Un numéro de la revue Émulations. Revue des jeunes chercheuses et chercheurs en sciences
sociales à paraître en 2017 sera consacré au thème « Les acteurs religieux africains à l’ère du
numérique », sous la direction de Pamela MILLET MOUITY (École des hautes études en
sciences sociales) et Frédérick MADORE (Université Laval).

 
À partir du milieu des années 1990 et surtout depuis les années 2000, tout un champ d’études s’est
développé sur la façon dont la religion s’inscrit dans le numérique – sites web, forums, blogues,
médias de diffusion en ligne, réseaux sociaux, etc. Les auteurs de ces recherches ont développé
différents concepts tels que « religion online », « online religion » et « digital religion », pour
mieux appréhender les nouvelles formes de religiosités qui sont apparues grâce au web. Cependant,
peu d’études ont jusqu’à présent traité de manière significative de l’usage de l’Internet par les
groupes religieux du continent africain. Pourtant, la visibilité et la résurgence des pratiques
religieuses de toutes les confessions marquent le quotidien individuel et collectif, tant sur le
continent africain qu’au sein des diasporas. Dans cette nébuleuse, les nouveaux médias numériques
sont devenus des outils, voire des espaces majeurs où se donne à voir ce « religieux africain » dans
sa forme plurielle. Certes, le degré de pénétration et l’accessibilité d’Internet en Afrique demeurent
parmi les plus faibles dans le monde : 28,7 % de la population y ont accès selon des chiffres de
20161. À cela s’ajoutent de grandes disparités entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne,
ainsi qu’entre les différentes régions linguistiques. Malgré tout, son usage est en forte
augmentation : entre 2000 et 2015, le nombre d’utilisateurs est passé de 4 500 000 à plus de
330 000 000.

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